L’année 2020, sur 69 étudiants, en 2ème année, en mobilité internationale, seul Maximilien a été sélectionné pour un semestre académique dans l’une des universités partenaires.
« Mes études à la Business School d’Edinburgh ont été prématurément interrompues en raison de la Covid 19. Néanmoins, de janvier à mars, j’ai eu le temps de m’imprégner de la vie d’un campus, d’acquérir des connaissances, de faire de belles rencontres et de vivre des aventures inoubliables.
J’ai été frappé des multiples dispositions prises afin que nous puissions travailler au mieux avec du matériel adapté : des salles de travail sur plusieurs niveaux, des alignements de PC et Mac dédiés aux étudiants, des salles préposées à s’entrainer à l’animation, des cours systématiquement enregistrés et accessibles en suivant sur la plateforme Learn, des enseignants dont les parcours sont remarquables, un professeur référent pour 5 étudiants qui assure des cours de soutien sur rendez-vous, un « welcome day » et des « student’s days, …
Sans parler des nombreuses associations qui sont autant d’occasion de faire de nouvelles connaissances.
Les 3 modules portés sur mon « Learning agreement » étaient : marketing, comptabilité et digital business. En complément de la présence en cours, un travail personnel d’environ 5 heures par jour était attendu. Je me suis rendu compte que les études à KEDGE m’avaient donné de solides bases et ai ainsi validé mon semestre. Ce serait mentir que de dire que tout a été facile ! La comptabilité m’a joué des tours avec un système de comptage différent. En digital business, à quelques heures de rendre mon dossier je me suis aperçue que je devais traiter un sujet imposé tandis que j’avais développé ma propre problématique. Passionné de marketing, j’ai particulièrement aimé travailler à l’élaboration d’un plan marketing pour le réputé restaurant italien « CONTINI ». Mon groupe de travail était composé d’un australien, 1 américain, 1 anglais et 1 seul écossais.
Pour le logement, je suis entré en contact avec le Land Lord qui m’a loué l’appartement via le site « Gum Tree ». Mon quotidien a été bousculé par la perte de ma carte de bus puis celle de ma carte bleue et du peu de cash que j’avais en poche. Se retrouver à l’étranger, avec des courses pour une semaine, sans plus aucun moyen de paiement oblige à être inventif. J’ai donc marché 14 km par jour pour me rendre à la business school. Puis le confinement est survenu avec l’impératif de rentrer en France : après 4 vols Ryanair annulés, j’ai eu le choix entre un vol direct Edinburgh – Paris à 300 € ou Londres – Paris à 20€, ce dernier l’a emporté. Sauf qu’en ce temps je n’avais ni CB, ni cash. Face au distributeur de ticket de train pour aller à Londres, soudainement je me suis souvenu qu’un copain de ma promotion à qui j’avais payé un burger au moment de la journée d’intégration, pour me rembourser, avait glissé un billet de 10€ dans ma trousse. Je ne le remercierais jamais assez ! J’ai pu non sans difficulté le convertir en Livres puis monter dans le train. Nous étions 15 personnes dans l’avion Ryanair… si j’avais su j’aurais fait l’économie du supplément de la place réservée ! J’avoue encore aujourd’hui cauchemarder sur le fait d’être dans un pays étranger sans pouvoir rentrer. Cela n’entache en rien mon objectif de retourner prochainement en Écosse mais pour visiter cette fois ».